Ethique européenne 04 - 10 (cours 1)


Un seul livre conseillé à user autant que possible, La République de Platon. Sinon Ethique à Nicomaque d’Aristote. Pour des références en histoire, Duroselle fait des synthèses que le prof crédite. On peut aussi se construire soi-même une synthèse sur l’Europe historique en lisant des articles.
De notre formation, trouver un sujet qui nous corresponde sur « La Guerre et l’Europe ». Entre 1 500 et 3 000 signes d’ici la fin du semestre. Qu’avons-nous à dire sur ce sujet ? On pose un problème et on s’engage. On ne doit pas que décrire, il faut aussi prendre un parti. La moitié de la note de l’examen final dépendra de cet essai.
Autre souhait de Mr .Assaf, une petite visite à la commission européenne, le temps d’un weekend en mai.





 Nos racines, les Grecs, la barbe.



Introduction



Par « fondement éthique » de l’Europe, on entend le sens large, le sens grec, comment l’Europe se situe dans le monde par rapport à ses valeurs. Cela remonte à des racines incontestables qu’on retrouve dans la Grèce antique, la Rome antique et plus progressivement des racines tirées des trois religions monothéistes (Chrétienne, Judaïque et Musulmane). La civilisation européenne se compose de tous ces mélanges. C’est ce fondement éthique qui produit une sorte d’universalité de la valeur dans les comportements humains. C’est de là que l’Europe tire un fondement stable.
Le terme de « civilisation » s’est accompagné récemment du mot « choc ». Huntington a écrit un article sur son inquiétude de voir la langue espagnole trop présente selon lui, aux USA. Il suit sa ligne de réflexion d’un conflit en culture hispanique et culture américaine et il en conclut qu’il y a des oppositions entre ères culturelles.

Si on situe, dans ce cours, l’Europe dans le contexte de la guerre, c’est parce qu’en 2014, ce sera le centenaire de la Première Guerre Mondiale. C’est une réflexion philosophico-historique où l’on doit constater que la guerre en Europe a ravivé et renforcé ce sentiment d’universalité, issu des fondements éthiques.

I.                   La fondation commune éthique

Si on regarde l’Europe, on constate une fondation commune et multiple par l’ordre des civilisations. Aux USA, par contre, ce mélange commence à prendre mais n’est pas stabilisé. La fondation commune de l’Europe est éthique. Ce terme évite de préciser que l’Europe est « chrétienne » ou « païenne » ou autres … L’ethos en grec signifie la manière de se tenir, la manière d’être. C’est à la fois une définition physique et corporelle mais aussi une notion qui touche le spirituel : l’âme, l’intelligence, la civilité. On constate une actuelle déification de l’ethos corporel avec des fascinations pour les personnages comme John Wayne ou Humphrey Boggart. En politique, on ne peut s’habiller n’importe comment, la tenue, les couleurs, la démarche, tout importe évidemment. En plus, de s’habiller physiquement, on s’habille spirituellement, on s’habille de valeurs particulières.
Pour Mr. Assaf, l’ethique touche le corps et l’âme, les deux étant en lien. Cette éthique dépend de l’individu et de la nation ainsi que d’autres éléments encore. Cette manière d’être possède tout de même ses limites. Dans le communisme, on a vu une imposition d’une uniformité qui a noyé l’éthique de l’individu (une tenue, une pensée, …). Les USA se sont construits en opposition à cela avec une volonté de liberté et de création. L’Europe pour sa part a connu, du VI° siècle avant JC jusqu’à aujourd’hui, une civilisation en évolution. Le débat aujourd’hui portant sur la manière d’obtenir une Europe unie. La sève européenne serait plus riche car plus complète. Le mélange des influences fait une Europe imparfaite dans sa constitution, mais une Europe parfaite, ce serait l’exclusion de certaines influences (comme l’Inquisition en Espagne le fit).

II.                La nature des guerres

Sur les 26 siècles d’histoire de l’Europe, on voit plusieurs types de guerre et différentes natures. On trouve des guerres « saintes », des guerres « justes » et des guerres « juridiques ». Avec ces trois classifications, on regroupe toutes les guerres européennes et on trouve la constitution historique de l’Europe.
L’Europe est fondée elle-même dans l’évolution sanglante, puisqu’elle a cumulé les guerres pour ensuite avancer davantage. L’Union Européenne se construit sur cette idée de la paix. D’ailleurs, l’Europe est prête à mettre le prix dans cette paix.
La « guerre sainte » est une guerre qu’on mène au nom de Dieu. Si une loi est respectée dans cette guerre, c’est la loi de Dieu, qui autorise un peuple à faire la guerre en son nom.
La « guerre juste » se définit comme une guerre qui arrête l’injustice faite à l’encontre du plus faible. La décision se fait donc au nom de l’humanité et de la justice.
La « guerre légale » se présente comme la guerre votée. Cette guerre est permise, autorisée au travers du vote. Sans ce vote, on ne peut la qualifier de légale.

III.             L’avenir de l’Europe, la paix

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